• Aujourd'hui, c'était l'enterrement de mon meilleur pote : Jean Mich’.

    Jean Mich’, c'était un mec extra, une perle, plus gentil que lui, ce n’était pas possible. Toujours prêt à rendre service, généreux, il aurait donné sa dernière chemise pour faire plaisir. Et puis, Jean Mcih’ il avait la classe, il causait super bien aux filles, un vrai tombeur. Mais malheureusement, Jean Mich’ n'avais pas de copine, pas de boulot, pas d'amis (sauf moi), bref il déprimait.
    J'ai oublié de vous dire : Jean Mich’ souffrait de dédoublement de la personnalité...

    Et le problème, c'était l'alter ego de Jean Mich’, un salaud, grossier, déguelasse, mysogine et raciste, en bref Bernard (c’est ainsi qu’il s’appelait) était un gros con.
    Il faut dire que la vie de Jean Mich’ n'a pas été facile, Bernard pouvait faire son apparition à n'importe quel moment (et bien souvent ce n’était jamais le bon moment).

    Tout petit déjà, à l'école, le directeur eu un surprise lorsque, voulant le récompenser pour ses bonnes notes, il se retrouva nez à nez avec Bernard :


    _"Salut pine d'huitre ! Tu sais ou tu peux te la foutre ta médaille ? Hein ? Hé ! Mlle Casenave, vous voulez voir ma belette ?"

     

    C’est après avoir uriné sur le bureau du directeur, lancé une chaise à travers une fenêtre et arraché la culotte de son institutrice que le directeur, perdant totalement le contrôle, colla une bonne paire de gifles au gamin, qui était redevenu JM.

    Pauvre JM, il venait prendre un médaille et se retrouvait avec un œil au beur noir.

    Il avait tout juste 5 ans…

    Quelques années plus tard, JM était follement tombé amoureux de Vanessa Gointro, une fille extraordinaire, aussi belle que gentille, qui n’était pas restée insensible au charme du jeun homme. Mais voilà, le jour de leur premier rendez vous, se fut à Bernard qu'elle eu à faire.
    Après lui avoir laissé payé l'addition et bouffé la moitié de son assiette avec les doigts, lâchant au passage quelques flatulences de satisfaction, Bernard fut légèrement trop entreprenant en lui mettant la main aux fesses (tout en essayant de lui lécher l’oreille gauche).
    Mais ce que Bernard ignorait, c'est que Vanessa Gointro pratiquait le Tsu Min Fang (art martial pratiqué par les orangs outan d'Asie centrale). Elle laissa JM, revenir a lui à l'hôpital, soufrant de nombreuses fractures.

    Il eu d’ailleurs de nombreux soucis à l’hôpital, Bernard essayait régulièrement de tripoter les infirmières (JM du subir plusieurs « lavements » de routine), il insulta un anesthésiste noir en lui lançant une banane (JM se retrouva plusieurs jours paralysé « pour des contrôles » de routine) et il viola une octogénaire tétraplégique.

    JM du renoncer à toute relation avec les femmes a cause de Bernard.

    Il du renoncer à trouver un emploi stable également, Bernard se faisant un malin plaisir de pourrir les entretiens d'embauche de JM, le laissant juste un peu plus courbaturé à chaque fois que les patrons, furieux, le tabassaient.

    Puis le jour où Bernard décida de devenir un assassin violeur de caniche, c'est JM que l'on envoya en prison.
    Il a pris 20ans après avoir assassiné le yorkshire de la reine d'Angleterre.

    Ca faisait une semaine que Jean Mich’ était sorti, mais évidemment, il avait du en prendre plein la tronche, Bernard devait provoqué les gros balèze et laisser JM se faire violer sous les douches.
    Je pense que Jean Mich’ a voulu se venger de Bernard lorsqu'il s'est suicidé, les flics ont même pensé à un meurtre, aux vues des traces de lutte dans l'appartement.

    Mais moi je sais que Bernard ne se serait pas laissé faire.

    Alors Adieu Jean Mich, fais bonne route vers le paradis.

    Quoique ce n’est même pas sur qu'il y aille, parce que si c'est Bernard qui parle au patron la haut, JM risque de se faire botter le cul une fois de plus...

     


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  • Voilà des heures que je parcours les longues routes américaines au guidon de ma Harley...(attention : cliché)
    Et alors que le soir commence à tomber (d'un escabot), il me faut trouver un endroit où passer la nuit...
    Un panneau m'indique que la prochaine ville se trouve à moins de 7 km, j'y serais en un rien de temps.

    A mon arrivée, la ville en question à l'air completement déserte, toutes les lumières sont éteintes.
    La bourgade n'à l'air composée que de deux rues se croisant dans ce que l'on pourrait qualifier de "centre-ville". Quelques maisons, une épicerie-station service-coiffeur-vétérinaire-gynécologue, un poste de police, une banque... J'ai comme une impression de déjà vu (dans à peu prèt tous les western, y compris dans Lucky Luke...). 

    J'arrete la moto devant ce qui semble etre l'hôtel-bar-restaurant-plombier chauffagiste local, les portes sont fermées et il ne semble y avoir personne à l'intérieur.
    Tout d'un coup, un cri résonne dans la nuit (AAAAAAHHHHH), un mec, visiblement paniqué, déboule comme un fou au coin de la rue : 


    _"Help! Plesae, aidez me ! (l'histoire se passe au USA, donc on parle anglais...)

    _ What's going on ici ? demandais-je

    _I'm poursuivi by des ragondins !

    _Par what ?"

    A ce moment la, une demi douzaine de bestioles toutes pleines de poils surgissent à leur tour du coin de la rue, ce sont effectivement des ragondins, il n'en fait aucun doute...et ils n'ont pas l'air comodes.

    _ "Shit ! But qu'estce que c'est que that ?"

    Les ragondins, pour ne pas perdre leur élan, décident de se jeter sur nous
    Heureusement, je trouve dans mes poches deux revolvers chargés (vive l'Amérique et son culte des armes à feu) certaienemtn vendu avec le jean que je porte. Je pointe mes armes en direction des bestioles vindicatives.

    _ "Takes ca Ragondins de mes two !"

    J'appuis sur les détentes, des éclairs illuminent soudain la nuit alors que les tetes et autres membres de la horde de commencent à voler dans un flot de sang et de poils.
    _ Thanks you beaucoup mister! me lance le mec.
    _ De nothing mon little gars.
    _ Well, eplique me un peu ce qui ce passe here. Lancais-je
    _ I don't connais la raison de tout ca. Je partais do mes courses when les ragondins m'ont attaqué. Je don't now d'ou ils come.
    Mais a peine avait il fini sa phrase, qu'une dizaine de ragondins, sans doute àlerté par le bruit, sortirent de l'hotel, brisant les portes vitrées.
    _ Shit!
    J'atrapais le mec par le col et me mit à cavaler dans la rue comme un dingue.
    Une fois à bonne distance des ragondins, je sorti une grenade de ma poche et la balancais vers les bestioles.
    _ Couche you!!! hurlais-je
    L'explosion détruisi toute la facade de l'hotel en meme temps que nos poursuivants.
    _ Ca beguin à me faire shit all ca! dis-je
    _We pourrais go to voir the ancien of village! me répondis mon nouvel ami.
    _Ok, allons y
    Nous nous rendimes de ce pas vers une petite maison coquete, avec des jolie fleur devant.
    Nous entrimes.
    _ Hello! The ancien of the village, vous etes here? demandais-je.
    a ce moment la, une viel homme sorti d'une piece sur la droite, il avait l'air un peu malade, mais en tout cas il était vivant.
    _ Who etes vous? dis le vieil homme.
    _ Je suis un héros d'aventure, what se passe t il here please? rétorquais-je
    _ C'est un bo roman c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui. me dis le vieux
    _ Ok je te listen.
    _ Cela à beguin il y a deux days, on a see d'étranges light au dessus du castle de la montagne. Bleu et red, avec une little touche de green, vraiment charmant.
    C'est le castle du sorcier Pasboméchant, un bad sorcier, who veut du mal au little village.
    Le lendemain, the peoples are commencer à etre malades, there se transformaient in ragondins. But des ragondins méchants who attack the gens...
    _ Wow! sacrée histoire mon vieux! dis je
    A ce moment là, le vieillard commenca à s'agiter, des griffes lui poussèrent au bout des doigts ainsi que deux grandes insisives...il se transformait en ragondin.
    Il n'y avait qu'une solution, je sorti mon gun et lui explosa la tete.
    _ Oh my dieu! lanca le mec avec qui j'était venu mais que j'avais oublié...
    _ Bon we go to the chateau of Pasboméchant pour lui donner sa mère!
    Nous partime en moto jusqu'au chateau.
    Il avait l'air désert, aucun garde, un jeu d'enfant.
    Nous entrames
    De longues torches flambaient le long des murs. Nous entendirent un rire venant de la salle au bout du corridor. A notre arrivée, nous virent le sorcier devant une télé couleur, il regardait un talk show.
    _ Hé Pasboméchant, je suis le héro et je vais te donner ta mère! Lancais-je en entrant dans la piece!
    Il n'eu pas l'air surpris de me voir.
    Il tendis mes ses mains vers mon camardes, des éclairs illuminèrent la salle au moment ou mon compagnons se transforma en un ragondin de 2m de haut.
    Sans hésiter, je sorti un fusil à pompe de mon blouson et le démenbra trankillement.
    Pasboméchant essaya alors de s'enfuir, mais j'avais plus d'un tours dans mon sac, je sorti un lance roquette de la poche arriere de mon jean et visa juste, la roquette alla se figer direct dans le cul du sorcier comme une suppositoir mortel...
    _ Hahaha! Good fait for ta gueule!
    Je repartis en direction de ma moto, dans la ville les gens reprenaient leur formes normales!
    Je les avaient sauvés.


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  • Dimanche.
    Il fait beau, une douce lumière s'invite discrètement à travers les stores du salon...c'est joli.
    Allongé sur mon canapé, je regarde mon plafond, illuminé d'un millier d'étoiles, des constellations se forment autour de résidus indéfinissables collés sur le placo. De temps en temps, un astéroïde passe en trombe, fendant l'air : une mouche.
    Dehors, la ville est en effervescence, les rues grouillent de personnes vacants à leurs petites occupations, filtrés à travers les double vitrages, j'ai l'impression d'entendre une fourmilière en crise.
    Je m'extasie devant ce spectacle depuis maintenant une heure, en clair : je me fais chier.

    Bubulle me fixe d'un air hagard depuis son bocal.
    Bubulle est un poisson rouge que j'ai adopté il y a maintenant une semaine à la fête foraine. Gagné par un gamin au stand de la pèche aux canards, je l'ai vu pour la première fois ballottant dans sa petite poche plastique, cognant sur les genoux du garnement.
    Je jurerais que nos regards se sont croisés un instant, il avait dans les yeux un maigre espoir que je vienne le secourir.
    C'est quelques heures plus tard, en repartant, que mon pied buta dans la poche plastique abandonnée près d'une place de parking.

    Était-ce le destin ?
    Bubulle est devenu, depuis, mon meilleur ami.

    Apres avoir fait l'acquisition d'un petit livre très instructif : "Comment faire durer son poisson rouge plus d'un mois", j'ai appris des trucs supers intéressants, notamment qu'un poisson rouge ne possède pas de mémoire à long terme, disons qu'il oubli tout au bout d'une vingtaine de secondes.

    Mon esprit, pas franchement débordé, ne peut s'empêcher de partir dans des réflexions purement scientifiques sur le quotidien de Bubulle.

    Déjà, je comprends pourquoi il a peur quand je met ma main dans le bocal, ne reconnaissant pas mon visage, évidemment qu'il se méfie, c'est qu'il est prudent mon Bubulle.

    Hier je lui ai offert une petite déco, une épave de bateau en plastique qui fait des bulles. Et même si il a déjà oublié que je le lui avait offert (c'est pourquoi beaucoup de personnes pensent, à tort, que les poissons rouges sont ingrats) je me dis que sa vie doit être beaucoup plus mouvementée.
    Je l'imagine passant devant l'épave et se disant : 
    "Waouw! une épave, il a du couler pendant la nuit! Trop génial j'vais aller l'explorer, peut-être que je vais trouver un trésor!"

    Il a toujours eu une âme d'aventurier mon Bubulle.

    Et après l'excitation de l'exploration, il se précipite pour tout me raconter, mais à peine arrivé au bord de son bocal, il oubli pourquoi il est là et me fixe avec cet air perdu (c'est pourquoi beaucoup de personnes pensent, à tort, que les poissons rouges ont toujours l'air con) 
    Puis, il repart faire un tour, et là :

    "Waouw! une épave, il a du couler pendant la nuit! Trop génial j'vais aller l'explorer, peut être que je vais trouver un trésor!"
    Et le revoilà dans ses aventures. Il s'emmerde pas,lui.

    Alors je me demande ce que se serait si je lui trouvais un copain.
    Se croisant au hasard d'un virage : 

    "Bonjour, ca va?"
    _ Ouais, super! T'habites dans le coin?
    _ voui, tu as l'air super sympa! On pourrait devenir amis ?
    _ Oh oui, se serait trop fun!
    _ Hé regardes là bas! une épave, on va l'explorer?
    Puis ils s'amuseraient comme des petits fous et quelques seconde aprés.

    "Bonjour, ça va?"
    _ Ouais, super! T'habites dans le coin?

    Et si jamais il en viennent à se disputer, pas de soucis, ils redeviendraient amis quelques secondes plus tard (par contre si ils ne peuvent pas se supporter des les premières secondes, là c'est une autre histoire*)


    Et si c'est une copine que je lui trouvais : 

    "Bonjour, tu es très belle, tu as une jolie symétrie de la nageoire caudale!
    _ Merci, t'es pas mal non plus!
    _ Hé regardes! Une épave là bas, ça te dirais qu'on s'isole?
    _ Oh oui, se serait trop fun!

    Et aprés avoir batifollé dans l'épave...

    "Bonjour, tu es très belle...."

    Quelle vie merveilleuse! (Et même si Bubulle est nul au pieu, pas de soucis, dans 20 secondes elle aura oublié)

    Quand je serais mort, je veux être réincarné en poisson rouge!!!
    Se serait trop FUN!!!

    * C'est d'ailleurs le cas de certains poissons, que l'on a appelé à tort, des Combattants. Ces poissons ne sont pas violents du tout, mais à se disputer toute les 20 secondes, faut pas s'étonner si à la fin il y a des morts (NDLA)


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  • Il est 3h25, je ne dors pas.

    J’ai bien tenté les bras de Morphée, mais elle a fini par m’en coller une à cause de mes mains baladeuses. Elle s’est tirée avec ce salop de marchand de sable pendant que Nounours me faisait une clé de bras.
    Je me retrouve donc seul pour essayer de trouver le sommeil, mais vu le bordel dans mon appartement, c’est pas gagné.

    J'ai tout essayé, notamment les trucs de comptage.

    Bien entendu tout le monde pense aux moutons, un grand classique. Mais une fois le premier mouton acheté, je me suis rendu compte que je n’avais pas la place pour en mettre un deuxième.
    Je suis donc resté là, à le regarder pendant qu’il me regardait puis j’ai dis :

    _ « UN ! »

    Il a dit :

    _ « BEEEEEEH ! »

    Et…rien, pas moyen de fermer l’œil.

    J’ai donc essayé de compter d’autres choses :

    - Les fleurs de ma tapisserie : 1547 roses; 1365 jaunes et 1289 violettes

    - Mes livres : 78 Bd ; 29 livres et 153 revues porno.

    - Les pages de mes livres : en tout 20973 (il y en a surement plus mais je n’ai pas pu compter celles qui étaient… collées… par… heu… bref !)

    - Le nombre de lettres écrites dans ces pages : 8756314 (là je suis sûr du chiffre car les pages collées ne contenaient pas de texte parce que…    heu…bref !)

    - Mes doigts : 10

    J'ai même essayé de compter les taches noires sur mon écran de télé sur Canal Vide (c’est une chaine étrange, c’est une sorte d’image moucheté qui fait « CHHHHHHHHHHHHH » tout l’temp), mais arrivé à 287152, j'ai perdu le compte...
    Malgré ça, le sommeil n'est toujours pas venu.

    J'ai finalement décidé de regarder un peu ce qui passe à la télé (sur les autres chaines, canal vide devient vite lassant) quand tout le monde dors.... 
    Première conclusion : ils passent que des conneries : 

    TF1 nous propose une magnifique émission sur la chasse et la pêche, extrêmement pédagogique. On y apprend à arracher le cœur encore chaud d'une biche toujours vivante, avec les dents en plus! Ou encore les bon coins pour attraper un brochet avec une technique respectueuse du poisson et de son environnement : « la pêche à bras », qui consiste à plonger armé d'une machette et de tuer tout ce qui bouge jusqu'à ce qu'on tombe sur le poisson recherché (le pécheur nous conseille d’ailleurs d’éviter les zones de baignade, on y attrape que des enfants non comestibles).

    France 2 élargi notre horizon culturel en rediffusant ces émission à haute dignité humaine comme "C mon choix" ou "Ca se discute" (et oui je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître). On peut y voir des nains unijambistes qui veulent quand même devenir basketteurs, des prostituées bulgares, battues, violée, et qui ne parlent pas un mot de français (de toute façon, ce n'est pas très important, tout ce qu'on leur demande c'est de pleurer), ou des reportages du genre : « Je vis une relation d’amour avec une chèvre et c’est mon choix »

    France 3…France 3…France 3 ? C’est quoi ça ?

    Sur Canal +, un porno, mais bon, je l'ai déjà vu...

    Arte diffuse d'excellents programmes en Allemand sous titrés Hostro-Hongrois, des spectacles de danse moderne et contemporaine avec des gens qui semblent sous l’emprise de puissants psychotropes (LSD non fourni).

    M6, la nuit, c’est les clips ou les rediffusions, tu as donc le choix entre mater un porno soft en regardant les clips ou de retapisser ta cuisine et refaire ton plancher en regardant D&Co (évitez quand même d’abattre une cloison à 2h47 si vous souhaitez conserver de bonne relations de voisinage).

    Devant cet amas grumeleux de médiocrité, mon esprit eu un reflexe d’auto défense, il se désactiva… Une bonne nuit de sommeil s’annonce…


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  • Ce matin je me suis réveillé avec un drôle de sentiment, une sorte de lucidité qui ne m'était pas familière... Un bad trip!!!

    J'ai commencé à m'interroger sur mon existence, sur le but de ma vie : Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi ? Mais ou est donc ce con d’Hornicar ? Désespérant.
    Mais alors, en qui (ou en quoi) croire ?
    Comment trouver un but, un espoir dans le vide qu’est devenue ma vie ?

    Et dans un instant d'illumination, la réponse m'est apparue : DIEU.

    Un petit passage sur internet m'apprend qu'il existe tout un tas de religions différentes, mais comment choisir ?
    Habitant prés d'une synagogue, je décide de commencer par là. Je me rends de ce pas vers le lieu saint. Mais à peine ai-je fais un pas dans le temple, je suis interpelé par un autochtone :

    "_Monsieur, vous ne pouvez pas entrer comme ca!"

     _Comment ca, répondis-je alors.

     _Il vous faut une kippa

     _Une quoi?"

    Il me montre alors un drôle de chapeau sur sa tête.

    Je comprends, "Kipa" doit être la dénomination pour « chapeau » dans cette religion ! Il me suffit donc de rentrer avec un chapeau. Une fois coiffé d’un grand sombrero en paille, je retourne vers la synagogue. Le gens me regardent d'un étrangement.
    Je vais voir le directeur de la synagogue, on m'a dit qu'il s'appelait Robin, ou un truc comme ca...

    "_Bonjour monsieur Robin, c'est pour une inscription..."

    Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un gros balèze m'attrape et me jette dehors...
    Peut être que le judaïsme n'est pas fait pour moi...

    Pas découragé, je me rends dans une église, prenant bien soin de mettre mon chapeau en valeur (j’vais pas me faire avoir cette fois). Mais à peine ai-je fais un pas dans l'église, qu'une vieille dame m'interpelle :

    "_Monsieur, dans une église, on enlève sont chapeau !"

    Je commence à ne plus rien comprendre !
    Vexé, je décide d'aller dans une mosquée, mais cette fois je demanderais avant pour le chapeau.

    Un homme se tien à l'entrée, mon sombrero dans les mains, je lui demande :

    "_Excusez-moi, mais ici, on entre avec ou sans chapeau?

     _Ici, on enlève les chaussures, me répond alors l'homme.

     _Vous vous foutez de moi non?"

    Devant le regard noir qu’il me lance, je décide de ne pas m'attarder...
    C'est compliqué la religion quand même!
    En passant devant une petite maison, j’aperçois une pancarte :

    "Vous ne savez pas quelle religion choisir ?
    Alors faite partie du culte de Raël,
    Vous y serez toujours bien accueilli."

    Voila la solution!
    Je sonne donc et quelqu'un viens m'ouvrir... entièrement nu !

    "_Hum...bonjour ?", dis-je

     _Bienvenu frère

     _Hmm....comment on fait pour faire partie de votre… votre…club?

     _Tu dois renoncer à tout ce qui t'appartiens pour le donner à Raël

     _Okay… ben… j'vais y réfléchir… encore un peu…?"

    A peine ai-je fini ma phrase, que je m'enfui en courant. Non, la religion, c'est trop compliqué pour moi.

    Je préfère être mon propre dieu!


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