• Ayant épuisé ma réserve de riz, mes espoirs quant à ma survie sur cet océan plein d'eau semblent se réduires de manières exponentielles...

    Soudain (woaw un rebondissement!!!), se découpant dans l'horizon, une ile...

    Fabricant une rame en attachant une tortue de mer avec une sardine d'eau douce, j'entreprend de sauver ma peau. L'île en question ne parrat pas bien grande, mais aux vue de ma situation, cette seule chance de salut me parrait idylique. je pourrais peut être enfin manger à ma faim, et qui sait peut etre trouver un boulot et recommencer ma vie...

    Plus que quelques brasses encore, et j'atteindrais mon paradis, la seule option pour pouvoir espérer une vie meilleure... je pense à ma famille que je n'ai pas qui est resté au pays, essayant de survivre tant bien que mal. Je me prete à réver que si j'arrive à me trouver une bonne situation, je pourais leur demander de me rejoindre afin de leur offrir à eux aussi une vie meilleure...

    Me voici enfin arrivé, aprés avoir manger la tortue et la sardine, j'entreprend d'explorer mon nouvel éden.

    Quel paradis, il y a au moins deux cocotier et un palmier, et, comble du bonheur, des fougères à épines. Les seules habitants de cette ilots sont des singes d'une espèce que je ne connaissais pas encore. Pas plus grands que mon pouce, ils se sont organisé en société prospère, aménageant de petites villes entre les fougères. Bien sur, mon intégration fut compliquée du fait de mes différences, certains des petits singes eurent beaucoup de mal à m'accepter. Mais feant fis des moqueries et autres discrimination, je décidais de trouver un emploi, n'écoutant que mon courage pour m'adapter à une monde totalement étranger...

    Mes espérances furent tout de même rapidement anéanties...

    Tout d'abord, trouver un emploi fut extrêmement difficile, certains singes patrons d'entreprises ne prenant même pas la peine de regarder mes qualifications avant de me dire gentilement de foutre le camp de chez eux avant de me botter le cul. Trouver un logement adapté fut aussi une croisade perdue d'avance, aucun propriétaire ne voulant me faire confiance et demandant des garanties que je ne pouvait leur offrir. Bien que leur explicant ma situation et le fait que je n'avait rien mais que j'étais prés à tout pour réussir, n'ayant pas peur du travail, je fut abusé par certains singes sans scrupules qui m'ont exploités en me menacant de dénonciation policière au cas ou j'ouvrirais ma grande gueule d'étranger.

    Ne pouvant trouver, ni emploi, ni logement décent, je fut contraint de mendier pour survivre, mais la générosité n'avait pas l'air de faire partie de leurs convictions et l'inévitable arriva.

    Une patrouille de petits singes policier m'arréta, et le parcours du combattant commença pour votre humble narateur...

    N'ayant pas de papier d'identité, je demandais donc ma naturalisation, leur explicant mes soucis et mes espoirs...

    Je fut enfermé dans un camp de concentration en attendant les résultats de mes tests ADN. Je me rendis vite compte que je n'était pas le seul en situation irrégulière surcette île. Enfermé avec moi se trouvais un requin marteau, deux mangoustes, un ornithorinque et un grand barbus vendeur de lunette se prénomant Antoine.

    Je fut ensuite conduis devant le chef des petits singes, un singe encore plus petit avec un faciès résolument hargneux et de grandes oreilles décollées, il avait un vague accent hongrois...

    La sentence fut sans appel, le petit singe hargneux ordonna à ses singes policier de me reconduire à la frontière, car les quotats d'explusion n'étaient pas encore atteins pour ce mois-ci.

    Sous bonne excorte et aprés quelques passages à tabac pour rigoler, je me retrouvais sur une nouveaux radeau en direction du large avec mes nouveaux compagnons... Mon paradis, ma seule chance de bonheur dérivant loins derière moi, sous le regard moqueur du requin marteau qui pu resté las bas en raison de son diplome d'astro-physique...

    Me voilà donc encore une fois perdu au milieu de l'océan, sur une petit radeau de bois avec deux mangoustes, un ornithorinque et le VRP en lunetterie...

    Soudain, les regrets commencent à me ronger, j'aurais du passer mon bac, j'aurais peut être eu le droit d'avoir une vie meilleur sur l'île aux singes, une vie faite de discriminations, de moqueries, de tabassage, de garde à vue, de soupcon...

    Soudain, un fort sentiment de pitié s'emparre de moi en penssant à ce pauvre requin marteau qui ne connaitra jamais vraiment le gout de la liberté... Finalement, on s'en sort pas si mal avec mes nouveaux potes, car je suis sur qu'il existe d'autres îles ou on sera surement mieux reçus, peut etre en france par exemple... ou ailleur...


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  • Aprés une courte nuit, je m'éveille... Quel horrible cauchemar, j'étais sur une ile avec des gens que je connaissait pas, à bouffer du riz et a faire le con dans la forêt. Je m'en était évadé sur un frèle esquif fait de rondin de bois et de feuilles de plamiers, avec pour seul compagnon mon sac de riz...

    Je fut soulagé de m'éveiller sur un petit radeau perdu en plein milieu de l'océan pacifique..........!!!! Bordel! c'était pas un rêve!!!!

    Soudain, j'eu un réaction trés naturelle face à ce genre de situation : la panique.

    Que de l'eau à perte de vue, et pas une goute d'alcool!

    Je fis un rapide tour du propriétaire, manquant de me casser la gueule dans la flotte (faut dire qu'il est pas super grand mon radeau), je vis que le sac de riz était toujours là, un soupir de soulagement s'échappa inconcsieament des mes poumons encrassés par tant d'air pur.

    Afin de me changer les idées, je décide de manger un bout... Mon repas fut frugal, n'ayant même pas pris une casserolle pour préparer le riz (de toute facon j'aurais eu du mal à le faire cuire), je fut obligé de le manger poignée par poignée aprés l'avoir laissé tremper dans l'eau salé dis minutes. Du riz pas cuit à l'eau pas chaude... heureusement que cette flotte est salée, pour le gout...

    Ce repas eu donc l'effet inverse, au lieu de me calmer il a eu tôt fait de m'affoller encore plus!!!

    Qu'allais-je devenir? Etait-ce enfin la fin de la fin du bout du bout qui fini? Allais-je mourrir sur ces trois bout de bois perdu en plein océan?

    Comme à l'habituée, c'est quand on a perdu quelque chose que l'on se rend compte de sa véritable valeur... je repense à ce que ne reverrais peut être plus :

    Fini les longues heures d'embouteillage au milieu du monoxyde de carbone pour aller bosser ou faire la moindre course.

    Fini ce boulot dont la capacité à l'épanouisement personnel était aussi forte qu'un bulot myopathe;

    Fini Jean-Pierre Pernault qui nous parle de la France d'en bas en nous regardant de haut.

    Fini les pubs, les séries télés, le téléachat, Arthur, Endemol, Christiphe Dechavane et sa poupée qui dit toujours "OUI", fini la télévision!

    Fini les impots, les prix qui augmentent alors que mon salaire stagne.

    Fini les mensonges, les tromperies de nos chers dirigeants.

    Fini Secret Story, je ne saurais jamais qui est sorti...

    Fini le porno du samedi soir sur canal.

    Fini les plateau télé, les pizzas, les kebabs...

    Fini les merdes de chiens qui semblent toujours irresistiblement attirées par mes chaussures neuves.

    Fini les chiens qui semblent avoir un débodement de libido sur mes pantalon propres.

    Fini les pigeons qui chient partout et les arnaqueur qui n'attendent que ca.

    Fini Sarcosy dans tous les journeaux, toutes les émission TV, et bientôt sur chaque feuille de PQ...

    Je stoppais mes lamentations à ce moment, un sourir venant soulever un coin de ma bouche je m'allongais sur mon radeau qui me parrus soudain tel un petit bout de paradis... Finalement, je m'en sors pas trop mal...


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  • Voila maintenant 17 jours que j'ai quitté la famille que je n'ai pas pour venir m'échouer sur cette ile enchanteresse avec mes compagnons d'infortune.

    Le décors est splendide, de magnifiques lagons remplis d'une eau turquoise, des plamiers dont l'ombre si fraiche est une vraie bénédiction losrque le soleil pointe à son zénith, la barrière de corail et des poissons aux couleurs chatoyantes, bref le décors sompteux que nous vendrait tout bon "Club Med" qui se respecte.

    Sauf qu'on m'a payé le voyage et que tout est gratuit!

    Bien sur, cela pourrait ressembler à un rêve si il n'y avait pas les autres et le riz...

    A notre arrivée, on a partagé en deux groupe avec un code de couleur, je me suis simplement dis (pour avoir fait quelques séjours en colo que c'était pour la répartition dans les chambres).

    Le premier point étrange fut quand on nous a annoncé qu'il fallais sauter de l'hélicoptère, méttant ca sur le compte d'une avarie ou d'une panne moteur, je me suis exécuté sans trop poser de question, aprés avoir bousculer tout le monde pour être sur de m'en sortir, je fut le premier à m'éjecter de l'apareil que je croyais en flammes.

    Nous avons débarqué sur l'ile la plus proche, mes compagnons étaient tout exité par ce qu'il venait de se passer, je pense qu'il n'avait pas concsience d'avoir de peu échapper à la mort. Arrivés sur l'ile, les voilà qui commencent à rammasser du bois pour construire une cabane, aprés moultes tentative de leur expliquer qu'on serait bien mieux à l'hotel, je décidait d'aller me baigner pendant qu'il fesait les cons avec leurs palmiers.

    Mais voilà, le soir venu, je commençait à me poser des questions sur vacances, car la cabane me dit on, serait notre refuge pour les 40 prochains jours.

    Le repas fut aussi une source de dessilusion, et tout le monde c'est foutu de ma gueule quand j'ai voulu voir la carte des menus. C'est ce soir là que je fit aussi ma premiere rencontre avec le Riz...

    D'abord il était trop cuit ce con de riz, tout collant, il n'avaient même pas mis une noix de bueurre pour le gout, et je vous parle pas du sel, bref, devant se cauchemar, j'espèrais que le lendemain serait un peu plus radieu.

    La premiere nuit fut horrible, on devait dormir tous les uns à coté des autres, et moi qui voulais me mettre à coté de Béatrice (qui était foutrment bandante) fut forcé de dormir entre Gérard et Philippe (qui l'étaient moins...). Les ronflements me poussèrent à tenter ma chance un peu plus loin dans la forêt.

    Mes compagnons me retrouvèrent 3 jours aprés.

    Lors de mon retour, je pu constater avec bonheur que Phillipe était parti, éliminé par le conseil m'a t'on dit, je suppose qu'il a du se faire chopper en train de piquer les savons de l'hotel et que la direction l'a renvoyé avec armes et bagages.

    Nous sommes aujourd'hui dans notre 17 éme journée sur cette ile à la con, on a toujours pas pu se doucher, et on ne mange que cette saloperie de riz, j'ai pu enfin dormir à coté de Béatrice, mais je n'ai même plus la force de bander aprés tous les exercices à la con qu'on nous fait faire, du style sauter sur un rondin de bois en équilibre au dessus d'une fausse pleine de serpents tout en essayant de ne pas se faire piquer par les migale suspendues au dessus de nos têtes. Je ne comprend toujours pas pourquoi on nous fait faire ces connerie, surtout qu'a la fin, on gagne juste un peu plus de riz.

    Au moins au club med, on fait des danses, on boit des coktails, on fait du streching... là en guise de coktail on a le jus de noix de coco qui nous refile la chiasse, qu'on compense pas le riz qui nous constipe.

    Je comprend pourquoi ces vacances sont gratuites!!!!

    Mais je compte bien tous les baiser, j'ai construit un radeau en cachette dans la jungle, ce soir, je prendrais ce qui reste du riz et des reserves de nourriture et je partirais pour le large, je serais bien parti avec Béatrice, mais cette conne à perdu sur l'épreuve de la course avec les requins...

     


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  • On parle souvent des films et de leur suites. On constate régulièrement qu'une suite est toujours médiocre en rapport avec le premier opus.

    D'ailleur, pourquoi est-ce qu'on fait des suites hein? La plus part des films sont construits sur le même shcéma :

    1) Une situation initiale, où l'on rencontre le personnage principal

    2) Un évènement perturbateur, bouleversant la situation initiale et foutant le personage principal dans une sacrée merde

    3) Aprés moultes péripétie, notre personnage principal fini par en sortir vainceur avec néanmoins une évolution dans sa perception de la vie, une évolution, une "morale" qui fait qu'en général le personnage principal ressort grandi de cette expérience.

    Et aprés? On nous refourgue une suite!!!

    Dans certaines situation la suite est prévue à l'avance, car la conclusion ne se fera que dans les prochain épisodes, on assiste donc à une suite logique puisque nous avions laissé notre héros dans la merde et il avait toujours rien résolu ce con.

    Dans la plupart des cas par contre, l'histoire est bien finie mais on peut assister à deux cas de figure :

    Les studios s'en sont mis plein les fouilles avec le premier film, donc pourquoi se priver et ne pas recommencer, aprés tout la facilité nourrit bien son homme. Ou alors, sous la pression du public qui c'est vraiment attaché au héros on décide de nous faire plaisir en nous remettant une couche de péripéties.

    Pourquoi je vous raconte tout ca me diriez-vous?

    Et bien tout simplement parceque ce qui vas suivre est la suite du journal... Bien sur j'aurais pu me contenter de continuer et de fermer ma gueule, en passant directement aux choses sérieuses, ca vous aurez évité de vous taper toute cette lecture vide de sens...

    La réponse est simple, je crois que j'aime bien faire chier mon monde...

    Donc comme toute suite qui se respecte, ce nouveaux journal sera plus grand, plus beau, avec de meilleurs effets spéciaux, on ne reculera devant rien pour satisfaire le public et... oui je sais je reccomence à tourner autour du pot...

    Bien alors reprenons notre histoire là où elle en était, non pas dans la belle institue de St Bruno, mais sur une ile du pacifique, en direct d'une emission de télé-réalité où des gens doivent survivre avec un bol de riz.

    Comment j'ai attéris là, comment suis-je sorti de l'hopital psychatrique alors que le cadavre d'un gardien gisait encore non loin de mon lit et que moi j'était sur le point de mourir de mes blessures?

    Je vais pas me faire chier à l'expliquer, c'est une suite!! (et soudain votre regard s'illumine, le sens des lignes précédentes vous saute au cerveau : "il savait pas comment continuer sont histoire ducoup il nous a bien endormis avec son histoire de suite le con!", je sais que je peu être machaivélique! gnarf!)


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