• Il arriva ce qui arrive systématiquement à deux personnes restées longtemps seule sur un rongeur amphibie : il s'adressent la parole. Voici un court résumé de mon premier dialogue avec Jean-Pierre l'ornithorinque...

    "_ C'est grand l'océan...quand même...

    _ Ouaip. C'est surtout plein d'eau..."

    Je fis alors plusieures tentatives pour trouver un sujet de discussion :

    "_ Il fait super beau, tu trouve pas? On a un beau mois d'Aout!

    _ Ouaip. Il fait surtout trés chaud..."

    "_ Tu savais qu'Ingride Bétancourt avait été libérée?

    _ Ouaip. C'est surtout plein d'eau..."

    N'aboutissant à rien de constructif, je décidait de parler de cul...ou plus précisément de ce qui précède le cul : l'amour........non j'déconne, je veux bien entendu parler de la Drague!

    JP m'appris alors, que chez les ornithorinques, comme chez la plupart des espèces animale (sauf pour la musaraigne antropophage de papouasie orientale), le jeu de la séduction était basique :

    Les mâles les plus forts, avec le bec le plus jaune avaient le privilège de choisir les femelle avec le bec le plus rose et les hanches les plus fines. Ce qui pour JP constituait une grande injustice, ayant le bec vert il ne pouvait s'acoupler qu'avec les femelles au bec marron et aux petits bras.

    Ceci, m'appri-t-il, à cause d'un vieux con qui c'est pointé un jour en déblatérant sur l'évolution des espèces et la sélection naturelle, les animaux les plus marginaux (et qui forcément étaient plus avantagés physiquement) décidèrent d'en faire un concept à appliquer pour l'ensembles des espèces animales, un grand référendum eu lieu et la proposition du vieu con fut acceptée. (sauf par les musaraignes de papouasie orientale qui n'étaient venues qu'aprés le vote pour le buffet...)

    Depuis ce jour, tout le mécanisme de reproduction fut chamboulé, chaque mâle essayant d'etre le plus gros, le plus fort, avec le plus beau pelage (soi disant un critère de fertilité et d'une déscendance impécable).

    Je pris alors la parole à mon tour. J'expliquais à JP que l'être humain avait dit "NON" au principe de Darwin, que toute espèce pouvait en faire de même, que nos méthodes de séduction n'étaient en aucun cas dirigées par un principe inclus dans notre programme génétique, que notre conscience nous permétait de mettre nos instincs de coté, d'être plus évolués.

    "_ D'ailleur JP, y a une solution pour ton problème."

    _ Laquelle?

    _ Tu te teind le bec en jaune et tu fais un peu de muscu, et tu pourra te faire tous les becs roses que tu veux!!!"

    _ Comment ça?

    _ Ben oui, c'est comme ça que je fait moi, chez nous les filles elles aiment bien les mecs baraqués et bien habillés...

    _...fort avec un beau pelage?

    _ Hein? Ouais, si tu veux... Donc les filles aiment bien les mecs baraqués et bien sapés, donc ben moi j'me suis mis à la muscu et des fois je m'habille chez Celio*, histoire de plaire tu vois?

    _ Donc quand tu sera fort et bien habillé tu pourra coucher avec toutes les femelles?

    _Ben non, juste les filles minces avec de gros seins, comme dans les magasines!

    _signe de fertilité...

    _Ouais si tu veux...

    _ Et coment font les filles qui sont pas mince avec de gros seins?

    _ Ben elles font ce que leur disent les magasine pour devenir mince et avoir de gros seins pour plaire au hommes baraqués et bien sapés qui le sont devenus aprés avoir vu des magasines...

    Jp sembla réfléchire un moment à la discussion que nous venions d'avoir, puis il me demanda :

    _ Donc si j'ai bien compris, dans votre société humaine non régie par la loi Darwinesque, les hommes forts avec le plus beau pelage ne couchent qu'avec des femme minces a forte poitrine, et tout le monde essais de devenir un homme fort ou une femme mince pour pouvoir s'acoupler?

    Un doute s'installa dans mon esprit...Notre civilisation, si évoluée soit-elle, ne serait régie en fin de compte que par des instincs primaires remontant à la nuit des temps? Siociété dans laquelle la sélection natuelle s'opère comme partout dans le reigne animal (sauf chez vous save qui...) par un jeu de parade nuptiale dont le seul et unique but n'est que la pérénité de l'espèce humaine? Est-ce là le but de l'existence?

    Comme pour sonner le glas à mes supositions délirantes, Jp reprit la parole :

    _Donc en ce moment tu couche avec qui?

    _......ben personne...

    (Salop de Darwin!!!)


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  • Cela fait trois jours maintenant que nous sommes sur le rat d'eau (qui commence à fatiguer d'ailleur...). Sans nourriture, sans eau, sans destination, sans contaminé...

    Dans l'adversité, les gens ont deux façon de se comporter :

    On se serre les coudes.

    On s'entretue.

    Etant dejà pas mal sérrés sur notre embarquation, le deuxième solution semble avoir été adoptée.

    Tout à commencé au moment de choisir un cap.

    Antoine voulait à tout pris trouver un atole, car la deuxième paire est offerte. Préférent Aflelou, une première discorde apparut, afin d'éviter que tout cela de tourne au bain moussant, il fut décidé de désigner un chef. Je me proposais naturellement, mais voila, le VRP ne le voyait pas sous cet angle, il se proposa lui aussi comme responsable.

    Tous les coups bas furent employés par le commercial chevelu pour convaincre Joceline et Marguerite (les deux mangoustes) de voter pour lui. Campagne de désinformation sur mon passif de drogué et d'alcoolique notoire, critique gratuite sur mon physique peu avantageux, mais son arme la plus puissante fut la rumeur.

    C'est quelque chose ça la rumeur.

    Vous savez, c'est le principe de dire quelque chose de vague, de flou, d'infondé a des personne dont l'esprit d'analyse est aussi développé que celui d'un crabe trisomique sous acide. Une fois cette information dévoilée, le crabe trisomique sous acide en fait une vérité, puis va voir un autre crabe trisomique sous acide pour lui raconter sa version de l'histoire. Aprés avoir été traitée par plusieurs crabes, l'information de départ, floue et infondée, devient un récit complet avec des phrases construites étayées d'arguments irréfutables.

    C'est ainsi qu'aprés avoir dit sur le ton de la conversation à Marguerite que j'avais un léger strabisme de l'oeil gauche qu'Antoine lança la rumeur selon laquelle je serais en fait le petit fils de Michel Fourniré, que ma tante serait Fidel Castro et que mon petit déjeuné est fait essentiellement à base de foetus humains mixés avec du tapioca.

    Bien entendu, a partir de ce moment, Marguerite et Joceline ne m'adressèrent plus la parole et se ralièrent à Antoine.

    Seul Jean-Pierre l'ornithorinque resta insensible a ces informations et continua de me soutenir.

    Bientot Jean-Pierre appris qu'il était le fils du père de son chien et qu'il avait un faible pour les antilopes prépubères.

    Il était évident qu'un conflit était sur le point d'exploser sur le frèle esquif.

     

    La promiscuité aidant, il ne falut pas plus d'une journée pour que les hostilités ouvertes commencent.

    Sur les ordres d'Antoine, dont l'esprit s'échauffait de plus en plus, Joceline et Marguerite essayèrent de jeter Jean-Pierre par dessus bord, je put m'interposer au dernier moment, mais dans la confusion Pince-mi tomba à l'eau, il ne resta plus que Pince-moi, qui mourut de chagrin. Reussissant à sauver Jean-Pierre des griffes des deux mangoustes, je me retrouvais face à un Antoine résolument fou à lié. Ses yeux exorbités et rouges ne me quittaient pas d'un iota, il hurlait comme un fou "Atoooolllle Atoooolllle!!" Il se jeta sur moi, me lançant des lunettes de soleil.

    Mais dans sa précipitation, il marcha sur une de ses paires de lunettes, un crac sonore retenti et les lunette furent brisées...

    Je regardait avec horreur la scène qui se déroulait devant moi, les branches étaient tordues, un des verres était brisé en trois parties, l'autre avait une énorme fissure.

    Ne pouvant en supporter plus, je me jetais sur l'opticien, aprés l'avoir giflé et griffé, je me décidait à me battre comme un homme : avec une arme. Saisissant Marguerite par la queue, je me mis à cogner le VRP avec la mangouste, un coup bien placé le fit tombé du rat d'eau (qui poussa un soupir de soulagement aprés l'allègement soudain de sa charge), Antoine tomba dans les pale d'un hélicoptère qui passait par là (pour rajouter une petite pointe de gore dans l'épisode) et fut déchiqueté en tabac (déchiqueté en tabac, héhéhé, vous avez pigé? le jeu de mot là, "Chique" et "Tabac", comme le tabac à chiquer, vous voyez? Non? Déchiqueté en tabac!!! Aller, mais si!!! Bordel, c'est pas compliqué : dans déchiqueté, ya "Chique", non? bon, ben déchiqueté en tabac, ca fait un jeu de mot!!! Non?)

     

    Antoine et Marguerite éliminés, Joceline se rendit, nous décidames alors avec JP de la manger, le voyage risque d'être long...


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