•  Au début, je n'y avait même pas fait attention, l'esprit embrouillé par les médocs de l'infirmière Schwan. Cela fesait tellement longtemps que ces gratements ne m'avaient pas réveillé en pleine nuit que je n'ai pas pris garde, il est trop tard maintenant, il est là! Se sera bientôt la fin.

    Cela fesait 16 ans pour être précis depuis ma rencontre avec le Bonhomme Blanc, j'avais 6 ans.
    Mes parents habitaient une petite banlieue bourgeoise, dans le plus pure style des villa américianes, des allignement sans fin de petite maisonnettes, même jardin, même voiture, et même insouciance parmis les habitants.
    La petite Isabelle Bourdin avait disparu depuis maintenant deux semaines et les recherches n'aboutissaient que sur de nouvelles pistes de recherches...
    Elle était la troisième enfant a avoir été enlevée en moins de 6 mois.

    La police ramait désespéremment, incapable d'expliquer ces disparitions ni d'empécher les nouvelles. Une sorte d'hystérie s'était emparée de tous les parents du quartier. Pas un enfant ne se déplacait seul, je me souvient de ce jour ou nous avons tous été réunis dans la cantine et que la directrice nous a expliqué qu'il ne fallait jamais parler à un inconnu ni le suivre.

    Aprés ce jour, tous les enfant ne parlaient que d'une chose : de l'Inconnu. A quoi est ce qu'il ressemble, est ce qu'il mange les enfants, a-t-il des pouvoir magiques...
    Pour ma part, l'Inconnu n'était qu'une ombre noire, une silouhette térifiante m'emportant dans une piece sombre pour me découper et me faire cuire en ragout.

    C'est aussi à ce moment que Spider-Man a disparut...

    Spider-Man est rentré dans ma vie le jour de mon 5ème anniversaire, c'est un cadeau de mon tonton Jean.
    Il était dans une belle boite pleine de couleur, et envelopper dans de la toile d'araignée (qui colle pour de vrai!) la petite figurine rouge et bleue me tendait les bras.
    Je l'emenait partout avec moi, c'était mon garde du corp personnel, je savait qu'il ne pourrait rien m'arriver tant que j'aurais mon Spider-Man avec moi.
    On a vécu tout un tas d'aventures, bien sur il y a eu des méchants qui voulaient nous séparer, mais Spider-Man et moi, on était toujours les plus forts.
    Mais un matin, il n'était plus là...

    "_ Maman!!! Maman!!!
    _ Qu'est ce que tu as mon ange?
    _ Spider-Man ze le trouve pus!
    _ Tu l'as bien cherché partout?
    _ Voui!
    _ Ne t'inquiete pas, on le retrouvera avec Papa, il ne doit pas être bien loin."

    Mais on ne le retrouva pas, je me retrouvait sans personne pour me protéger, et l'angoisse me pris soudain : "C'était sans doute l'Inconnu qui l'avait pris, car il savait qu'en nous séparant il aurait une chance de m'avoir..l'Inconnu en avait aprés moi!"

    Le soir même, les gratements commencaient.

    L'Incconu me suivait, je marchait seul dans la rue noircie par la fuite du soleil. Mais à chaque fois que je me retournait il semblait de plus en plus prés, et ce bruit bisar qu'il fesait en marchant, comme si il marchait sur des céréales, non comme si il grattait un placher...
    Je m'évaillait en sursaut, la terreur qui m'habitait était telle que le cri que je poussait assis dans mon petit lit n'était qu'un mince sifflement.
    Mes parents n'avaient rien entendu bien évidemment.
    Les gratements venaient de sous mon lit. Je les entendais parfaitement malgrés le fait qu'il soient trés légers.
    On aurait dit que quelqu'un, ou quelque chose sous le lit s'enuyait à en mourrir.
    Je n'osait descendre de mon lit, ma vessie pleine manifestait son désacord avec cette hésitation. Mais a chaque fois que je m'aprochait du bord du lit, je voyais l'image de mon pied se posant sur le sol et d'une grande main pleine de griffes surgissant de l'obscrurité de sous le lit et s'emparrant de ma cheville.

    Les gratements revinrent les nuits suivantes. J'avais mis au point une stratégie pour ne jamais m'aprocher trop prés des bords du lit. Je sautait de trés loin sur mon matelat et je fesait de même pour en descendre.
    A chaque saut, je retenait mon soufle : Avais-je sauté assez loin ou le bras allait tout de même arriver à m'atraper?
    Je fesait de petites nuits, car régulièrment les grattements me réveillaient, il étaient de plus en plus fort, comme si la personne sous le lit commenceait à s'impatienter.

    Bien sur ce manque de sommeil commença à se voir sur mon compertement et sur mon aspect physique. mes parents s'en inquiétaire aussitot, mais quand je leur eu expliqué les raisons de mes insomnies, bien entendu ils ne me crurent pas. Il mirent cela sur le compte des enlèvements. La petite Isabelle était maintenant un dossier de plus dans le casier des disparitions non résolues.

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  •  

    J'ère depuis maintenant 3 semaines entre les murs aux couleur chatoyantes de l'institu. peut être est ce pour apaiser les tensions que ces merveilleuses nuances de rose et viloet parcour chaque recoin de la batisse.


    Ou alors c'est pour augementer le nombre de suicides...


    J'ai fais la connaissance de Dominique.


    Dominique n'est pas un être ordinaire, il serait plutôt du genre extra-ordinaire, à la différence prés que c'est un extra-terrestre.


    Bien sur vous me direz que les extraterrestres ,n'existe pas, qu'en fait c'est juste Raël qui fait le con...


    Et bien, je peux vous l'affirmer maintenant, Dominique est un extraterrestre, car aprés ce que je vais vous dire sur lui, vous en aurez la certitude vous aussi.


    La journée de Dominique commence le plus simplement possible :


    Aprés s'être éveillé aux premières lueurs du jour, il se lève, fait son lit, enfile vite ses chaussons et part pour le petit déjeuné.


    Jusque là, rien de plus normal, rien ne prouve qu'il sagit d'un extraterrestre (a partir de maintenant on vas dire ET, non parceque c'est chiant à taper à chaque fois! Non! mais bon comprenez moi, NON! vous allez pas devenir grossiers en prime! AH OUI? BEN ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE!!!).


    Donc, rien ne prouve qu'il sagit d'un ET (non mais, vous allez pas faire la loi non plus!)


    Mais!!! Quand il arrive au niveau du self, là tout bascule!


    Tout d'abord, il aide Maurice, atteint de la maladie de Parkinson à beurrer ses tartines. Puis il va voir Bernard, tétraplégique, et lui fais prendre son bol de chocolat. Il vient en aide en suite à une demi douzaine de malades suplémentaire avant de penser à se servire lui même.


    Alors? Ca prouve bien ce que je dit!!!


    Autant de solidarité, chaque matin, je parle pas de la bonne action que l'on fait un fois par pour avoir bonne concsience et des réductions d'impots, mais de la solidarité comme ca, tout le temps, comme si cela fesait parti de lui! Ben vous voyez bien que c'est pas humain!!!


    Pas encore convaincu?


    Vous ne connaissez pas Paul? Paul, est atteint d'une maladie trés rare et trés handicapante, il est atteint de Discriminationite. Autant vous dire qu'il n'a pas beaucoup d'amis, il n'a pas le droit au rab à la cantine, ni à avoir des draps propres ou une brosse a dent. C'est trés dur d'être atteint de discriminationite, car quoi que l'on fasse, les gens vous rejettent, on ne sais pas encore trop à quoi c'est du, certains chercheurs auraient isolé un gène de la Connerialobulaire qui en interaction avec un patient atteint de discriminationite provoquerait une réaction de rejet, mais tout cela est encore trés flou.


    Donc Paul n'a jamais eu d'amis, sauf Dominique, qui lui parlait, partageait son repas avec lui, et apparament n'avait pas peur de s'aprocher de lui...


    Ben franchement, une telle résistance à la discriminationite c'est pas humain, ou du moins pas français!!!


    Ca prouve bien ce que ca prouve non!!!


    Nous avons eu de longue discussion avec Dominique, notament sur les raisons de son internement.


    Il semblerait qu'il menait une vie plutôt bien intégrée, mais à force de tant de générosité, il a vite été remarqué par le gouvernement. En pleine période electorale, sa gentillesse aurait pu faire baisser le sentiment d'insécurité, ce qui n'était pas envisageable.


    Il fut donc capturé et enfermé ici, il parrait qu'il seras relaché en cas de crise gouvernementale, une sorte de diversion...


    j'ai un dicton que j'aime beaucoup...


    "Si les fous deviennent un jour majoritaires, on enfermera les sain d'esprit"


    Ce raisonnement se tient, mais que se passerait t'il si une minaurité de cons prenaient le pouvoir?


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  •  Au bout d'une semaine, j'ai eu le droit de sortir de ma cellule de contension, le nouveau traitemant avait l'air de fonctionner...

    Une journée dans l'hospice pour personnes en difficultés émotionelles de St Bruno.

    Il est 7h 30, je me lève d'un bond et m'habille en toute hate pour le p'tit déjeuné. J'ai vite apris que l'avenir appartien au lèves tôt... ou du moins le petit dèj...
    En effet, tout ceux qui sont en capacité d'avoir la volonté de manger le matin se lèvent tous au environs de 7h30, afin d'arriver avant 8h au réfectoire, heure d'arrivée des boulimiques.

    Enfin tous sauf Michel qui est atteint de troubles obcésssssionnellllls du comportement (TOC) Car même en se levant plus tôt que nous (aux environs de 4h23), il arrive toujours à 10h14 au réfectoire. Car ce n'est qu'aprés avoir vérifier 100 fois que ses orteils étaient bien au nombre de 8, avoir plié et déplié 247 fois ses vetements, recompté 100 fois ses orteils, s'être habillé 27 fois, fermé la porte de sa chambre 2694 fois, avoir compté le nombre de pas jusqu'au réfectoir 10629 fois qu'il peut se permettre d'aller prendre son petit déjeuné. Ce qui fait qu'il ne mange jamais le matin, car seulement 8 minutes aprés l'arrivée des boulimiques, le seilf est vidé, y compris la cuisine de l'hospice et de toutes les épiceries du coin (on compte d'ailleur pour la région 1634 épiceries pour 1638 commmerces).

    10h, c'est l'heure de la scéance d'expression de groupe avec le docteur.
    Nous sommes tous assis en cercle, environ une dizaine de taré et le docteur (qui doit l'être encore plus...).
    Le but du jeu est simple : il s'agit a chacun de prendre la parole au cours de la scéance et de partager avec les groupe tout ce qu'il lui passe par la tête.
    Ce qui donne, ma fois, une conversation réèlement passionante.

    Georges, atteint de la maladie d'Alzeihmer, dit chaque jours la même chose. Apparament il souhaite ardament partager avec le groupe son épisode malheureux dans les toilettes d'un camping Hongrois, en panne de PQ :

    "_ Et je savais pas comment dire papier-toilette en Hongrois, donc j'ai tapé à la porte comme un forcené, mais les gens ont cru qu'il y avait une bete sauvage enfermé dans les vatèrs. Tout un bataillon de policier et pompiers s'est déployé autour de moi, il y avait même parmis eux José Gabaglione, le célèbre dompteur de tigre castrés, pour le cas où...
    Quand ils sont arrivés, ils ont fait sauter la porte et ont lancé des gaz soporiphiques et des filés de chasse.
    J'ai passé une semaine au Zoo de Budapest avant qu'ils ne s'apercoive que je n'était p vraiment un tirgre castré...
    (pause)
    Et je savais pas comment dire papier-toilette en Hongrois...."

    Il y avait aussi Suzane, atteinte du syndrôme de Tourette poli...
    Et ne pouvais pas dire une phrase sans hurler une politesse entre deux mots :

    " Aujourd'hui je me suis VOUS ETES BIEN URBAIN levée de bonne VOUS ETES TROP AIMABLE humeur... Je QUELLE GALANTERIE pense que je MERCI BEAUCOUP serait bientôt JE VOUS ASSURE, MONSIEUR, DE MA CONSIDERATION LA MEILLEUR guérie."

    Franck, autiste depuis ses 6 ans, jour ou il a vue sa grand mère sous la douche, ne parlait pas, il remuait simplement la tête, un chercheur a un jour essayé de démontrer que ses mouvements céphaliques étaient en fait une nouvelle forme de langage, il a donc passé plus de dix ans en compagnie de Franck, ne voyant personne d'autre.
    Cette expérience a ainsi pu démontrer que l'autisme était contagieux....

    Jaques soufrait lui d'un léger probleme d'élocution, il ne pouvait prononcer que deux syllabes : "Cou" et "Rou". On a donc jamais réussi a savoir ce qu'il voulait nous dire :

    "_ Coucourou, roucou, roucoucouroucou, roucou! "

    Son meilleur ami, Michael, était atteint de la même maladie, lui ne pouvait dire qu'une seule et même syllabe : "Stach"

    Je ne sais pas pourquoi, quand je les entend parler ensemble, je pense à une paire de fesses et un mégaphone...

    Yoda (de son vrai prénom Jean-Marc), était atteint de la bizutite aigue.
    Jean-Marc été un lycéen comme les autres, fan de star-treck, star-wars, star-académy...Il en est arriver à croire que tout était réel, Spock existait vraiment, Jean-Pascal existait vraiment, Dark-Vador était bien son père.
    Il en est arriver à croire que lui même était Yoda, le vieux maitre jedi.
    Un jour il a rencontré Luke Skywalker (Rémi).
    "_ C'est pas vrai t'es pas Yoda, Yoda il est petit, vert avec des oreilles poitue et il parle à l'enver! Je le sais bien, je suis Luke!"

    Jean-Marc en est arrivé à la même conclusion en se regardant le soir dans la glace. Mais convaincu qu'il était Yoda il décida de faire conconder son apparence physique à sa nouvelle identité. Il s'est donc peint entièrement en vert, c'est rasé la tete, il a arracher les oreille de son berger allemand et les a enfilé aprés les avoir peinte elle aussi.
    Pour finir il a mangé ses deux jambes afin d'avoir la taille exacte du vieux Jedi.
    par contre il n'as toujours pas réussi à parler à l'envers :
    " Donc ben moi ca va, je combat toujours le coté obscur...ah non merde...
    hum hum!
    Le coté je combat toujours obscur...putain non c'est po ca non plus!
    hum hum!
    Combat je obscur coté toujours...fais chier!
    Jamais j'y arriverais bordel!
    Maitre Yoda je ne suis, de chemin je me suis tromper, d'un con maintenant j'ai l'air!!!
    bon je rééssaye :
    hum hum!
    Toujour combat coté je obscur!
    MERDE!!!!"

    Je regarde ma montre tandis que Yoda essaye toujours de parler : 11h45, il faut partir, les boulimiques reviennent à 12h...

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  •  ILS, ce salop de ILS est revenu, et en force en plus, accompagné qu'il est par EUX et ON ses deux fidèles lieutenant.

    Je savais que tôt ou tard ils me retrouveraient, car on ne peut pas les fuir, aussi loin que l'on ira, il nous talonne toujours irrémédiablement...

    Il existe des signes indiscutable de leur arrivée, car ILS agissent toujours dans l'ombre, et ON ne les voit jamais vraiment, ILS sont comme une image à peine révée, un bref élcair de lucidité dans nos vies...

    Tout a commencé cette nuit, réveillé en sursot par un cauchemard ressurgissant du tréfond de mon inconscient.
    Une sueur froide à commencé à me glacer le dos, je sentais de fine goutte d'océan perler le long de ma colonne vertébrale.

    J'étais observé...

    J'en été sur, IlS m'observer, peut importe le comment, jumelle, caméra, musaraigne d'autodéfence... Je sentais tout le poids de LEUR regard, et sachez une chose le regard de ILS est incroyablement opressant.

    ILS en avait de nouveau aprés moi, car je LES dérangeais.
    J'ai toujours été persuadé d'être le sujet d'expériences menées par une coalission de scientifiques extratérestres, de finlande et de ragondins...
    Mais par je ne sais quel moyen, je pense être arrivé à leur échapper, mais cela à bloqué ma mémoire, mais des informations trés importantes restent emprisonnées dans mon cerveau, et c'est pour cela qu'ILS veut me reprendre!!!

    De déménagements en déménagements, de villes en villes, de psy en psy, IlS a toujours fini par me ratrapper...

    Maintenant comment arriver à LEUR échapper une nouvelle fois!
    Car ILS a des espions partout, c'est bien connu...

    Tiens, ce matin par exemple, je sors pour aller acheter des clopes, je vois ma voisine en train de rentrer chez elle, habillée en infirmière. J'ai tout de suite trouvé ca suspect, que ferais ma voisine infirmière à 7h rentrant tranquillement chez elle comme aprés une journée de boulot? Non, j'en mettrais ma main à couper qu'elle EN est!!!!

    Pareil, j'arrive au bureau de tabac, ce n'étais pas le monsieur habituel qui était derriere le comptoir, ayant flairé le piege, je mene ma petite enquete de la maniere la plus discrete possible :

    _Heu bonjoure, il est pas la Maurice?

    _ Il est arrété, une mauvaise grippe...

    Il ne m'en fallais pas plus, je pris mes jambes à mon cou et sorti du bureau de tabac avant que le traquenard ne se referme. Sauvé...

    Car j'ai heureusement compris que ce soit disant charmant monsieur derriere son comptoir n'était pas un buraliste, il n'était même pas humain....Il devait sagir d' un Azctzoil habilement déguisé afin de me revendre des cigarette soporifique pour rendre ma capture plus facile! Comment l'ai je deviné me diriez vous? Et bien tout simplement car il est trés rare d'attraper la grippe au mois de septembre, cette possibilité étant naturellement éliminée, il ne restait plus que celle de l'Azctzoil qui tenait la route...

    Sur le chemin du retour je du faire un détour de trois kilomètres car deux agents du FBCIGB, grosièrements déguisés en chiens qui baisent me barrait la route...Quel subterfuge de pietre qualité...

    Une fois rentré chez moi, en évitant de justesse ma concierge qui visiblement été sous le controle d'un ragondin (elle c'est mise à grogner en me voyant)
    J'ai barricadé la porte et les fenetre, pris le vieux fusil dans le placard, la boite de cartouche et me prépara au siege...

    Mais soudain, l'horreur, toute une armée de Zyglyqhes, se faisant passer pour des mouches (mais j'ai reconnu leur façon de voler caractéristique) avait pris posséssion du salon, armant mon fusil, je fis feux sur les envahisseurs...

    Le fourgon de police s'éloigne lentement dans la cours.
    Le docteur ma prescrit un nouveau traitement et m'a inviter à rester quelque temps dans une chambre cloisonnée, je me sens bien, plus rien ne peut m'arriver ici...

    Merde, la porte s'ouvre... ILS sont là!!!


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  • Ca fait des mois que je les prépare, que j'ai imaginé chaque secondes, tout doit être parfait, ca n'arrive qu'une fois dans l'année, ma seule chance pour vider mon esprit polué par une année en contact avec la réalité, pourris que je suis par une société de plus en plus perdue dans les méandres de son propre inconscient, hélas collectif...

    Enfin J'y suis, la pointeuse a à peine le temps de se rendre compte qu'il manque trois minutes à ma journée que mon esprit à déja fait un black-out sur elle, car ça y est, je suis en VACANCES!

    A peine sorti, la chaleur étouffante du mois d'Aout me fait déjà haleter comme un corniau...

    Sur le chemin du retour, je réfléchis aux derniers petits détails qui auraient pu m' échapper :

    - J'ai pensé à la brosse à dent?

    - Faut rappeler le camping pour confirmer une 10ème fois la réservation...

    - J'ai pris des capottes?

    - Un éléphant peut il se reproduire avec un yorkshire?

    - L'existance à t-elle un but que l'on ne maitrise pas encore?

    Le soir, je met une heure avant d'aller me coucher, je revérifie les bagages trois fois de suite, je regarde pour la 300ème fois le plan de la route imprimé sur internet et surligné pour plus de lisibilité, je réveille le gérant du camping pour reconfirmer la réservation (on est jamais trop prudent) et surtout, l'exitation du départ me met en effervéscence...

    8h, la voiture est chargée depuis 12minutes, il reste 2 minutes pour fermer le gaz, faire pipi et trouver une aternative à la loi de la relativité...
    Voulant arriver pour passer l'aprés midi à la plage et monter la tente avant la nuit, j'ai pris soin de regarder le point route... Bien entendu l'autoroute est en rouge demain, et la pouff nous conseille donc de prendre les nationales avoisinantes.
    N'étant pas totalement stupide, je me dit qu'il faudrait suivre le conseil de la dame, que c'est son boulot de nous aider à partir en vacances serein...
    Et là, je réfléchis simplement, quelqu'un de pas trop con qui regarde ce programme va avoir le même réflèxe et passer par les nationales, ducoup il y auras des bouchons, alors que l'autoroute sera vide!!!

    Je retient le petit rire narquois du méchant dans les dessin animés...

    Mon intelligence supérieur arrive donc à ce petit constat, il faut prendre l'autoroute!!!!

    8h03 (faire pipi m'ayant pris plus de temps que prévu...)
    Je prend la direction de l'autoroute, le ciel bleu est entièrement dégagé de tout nuage, une belle journée s'annonce, et je me vois déjà sur les plages de sables fins....

    Il est 22h, aprés 9h de bouchons, un trompage de route, un carrambolage et trois chevres, j'arrive enfin au camping.
    J'ai appris une chose, soit tout le monde est con, ou alors on dispose tous d'une intelligence supérieur...

    Il est un inconvénient du camping par rapport à l'hotel, c'est que quand on arrive éreinté par une journées de merde, on peut pas se laisser tomber dans le lit de notre chambre, et ce pour la bonne et simple raison qu'elle est dans la bagnole la chambre!

    Je vous passe mes difficulté pour monter ma tente de nuit avec pour seul éclarage de mon briquet...
    Je vous dirait juste qu'au bout d'une heure j'ai eu l'idée de me servir des phares de la voiture juste garrée dérrière pour m'aider et qu'avec deux mains c'est plus facile...

    Les péripécies de la veilles sont vite oubliée le lendemain venant...
    Tong, Short, Marcel, Serviette, Crème solaire, Lunettes de soleil, Sac à pique nique, Capottes...

    Prés pour la plage!!!!

    Bien entendu en voiture, j'suis en vacances, je vais pas marcher 500 mettres à pieds!!!

    En arrivant, je cherche le sable des yeux, l'eau est la, mais pas la plage, c'est alors que je me rend compte que le sable à disparu sous la multitude de plagistes...
    J'ai meme l'impression qu'une premiere plage de plagiste c'est formée, elle meme recouverte par une autre plage de plagiste, ect... Il me semble arriver à distinguer 5 couches sédimentaire...un vrai bonheur pour les géologues!!!

    Ne voulant pas devenir un vulgaire sédiment, je déside de m'éloigner un pei tit peu en longeant la plage...

    Je m'arréte des la premiere plage, elle semble etre le lieu de parade amoureuse d'homards cornus de papouasie orientale, un animal extrèment rare en cette période de l'année, l'endroit idéal pour pique-niquer...
    Malheuresement, a mon arrivée, je constate avec regret qu'il ne s'agit pas de parade amoureuse d'homards cornus de papoisie orientale, mais d'un banc de tourriste allemand, animal beaucoup trop commun à cette prériode de l'année...

    Je passe aussi sur l'épisode du pique-nique, l'eau chode (car pas de place dans la glaciere), les sandwich au sable (a cause d'un marmot de la portée la proche qui ne sais pas jouer au foot...)

    Ne voulant pas affronter un banc de touriste allemand se rendant au point d'eau le plus proche, je décide d'aller me baigner ailleur...

    De plages en plages, je rencontre une faune tout à fait passionante.

    Des surfeurs, que j'ai d'abord  pris pour un groupe d'otaries myopathes du périgor noir, a cause de leur combinaison...

    Des couples amoureux...hum...trés amoureux...mouais...oh putain!...c'est clair...Holalalalallalala ouaip....qu'est elle s'est pris comme amour l'autre quand son mec la prise par...

    Heu désolé, je m'égarre...

    Mais aussi des plages plus conventionnelles, avec des David Hasselof en haut des tours de get, des parasol partout, le club mickey...

    Et puis mon paradi, une plage vide!!!
    Mon coeur n'a fait q'un bond! La serviette déplié et moi dessus, je savoure la plage dans tout ce qu'elle a de meilleur.

    Une premiere personne arrive, une vieile dame, nous somme deux...mais bordel qu'est ce qu'elle fou!!!

    La vieille se déshabille, et totalement nue (je vous passe les descriptions, mon psy m'a dit que ça me fesit plus de mal que de bien d'y repenser...) elle s'allonge sur sa serviette...
    Je me dit que si elle vient tos jours, c'est normal qu'il n'y est personne sur cette plage...

    Un couple de vieux arrive ensuite, et...mais putain de bordel de merde, non arrétez!!!!
    Une fois completement à poil, ils se mettent sur leur serviette.

    En une heure seulement, la plage était recouverte de vieux à poils...

    Certains allaient se baigner, d'autre sortaient de l'eau, leur peau, déjà ridée, formait des plis que la nature n'aurait pas du autoriser.
    D'autre, les plus en forme, jouaient avec des raquettes de plage, et il n'y avait pas que la balle qui rebondissait (mais j'en dit pas plus, mon psy...)

    Ne pouvant en supporter plus, je m'enfui à toute jambe, pris ma voiture et parti de cet enfer en laissant ma tente (qui ressemblait à s'y méprendre à un célèbre tableau de Picasso).

    Vivement la rentrée!!!!


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