• Le lapin était vraiment super sympa, malgré sa couleur mauve... 
    Comme ce monde est étrange, je suis arrivé ici je ne sais trop comment, un peu perdu dans tant de beauté : des arbres immenses avec toutes sortes de fruits sucrés que je ne connaissais pas. Des oiseaux aux couleurs de l'arc en ciel qui virevoltent dans un ciel pastel, et surtout, il y avait le lapin mauve. 
    Un chic type celui-là, il m'a pris la main quand je suis arrivé et nous somme partis en gambadant joyeusement sous ce beau soleil.
    J'étais tellement heureux que j'ai eu envie d'enlever tous mes vêtements et de courir tout nu dans les bois. 

    Quel monde merveilleux, avec mon nouveau pote le Lapin, que j'ai baptisé Jean-Charles (JC pour les intimes) nous avons exploré une étrange île ou se baignaient de drôle de canards. 
    En effet ils étaient de couleur différente : bleu, orange, jaune, vert, pourpre et même un tout noir. En les observant JC et moi somme arrivé à de surprenante conclusions, chaque canard ne possède pas les mêmes capacités sen fonction de sa couleur :  
    - les oranges volent très vite mais pas très haut.
    - les bleus peuvent toucher les nuages, sauf que ça leur prend l'après-midi pour y arriver.
    - les verts ne volent pas super bien mais sont de loin les meilleurs nageurs.
    - les pourpres sont, de l'avis de JC, les meilleurs pécheurs.
    Quand au seul canard noir, on s'est rendu compte qu'il ne savait ni voler, ni nager, et encore moins pécher. C'est là que JC me fais remarquer que le canard noir ne bouge pas beaucoup non plus...
    Il s'est avéré, après un examen minutieux, que ce n'était point un canard noir, mais une botte de cuir. 
    Une botte qui ne sait pas voler! « Voilà quelque chose de pas très commun» me direz-vous! Mais ce monde extraordinaire nous réserve bien d'autres surprises!!! 

    Nous repartons avec JC vers une petite forêt, là nous rencontrons une brebis rouge qui nous dis qu'elle vient de bouffer un loup, puis un écureuil se tenant l'entre jambe, il nous confie par la suite que son frère lui avait mangé les noisettes par inattention, qu'il faudrait attendre l'année prochaine avant qu'elles repoussent. 

    Sortant de la forêt nous arrivons à l'océan. Quelle beauté.
    Nous nous mettons en maillot (JC est irrésistible en string ficelle) et plongeons dans l'eau, qui est légèrement sucrée, tout en nageant j'en bois des litres. Mais au fur et à mesure son gout devient désagréable, et je commence à avoir froid.... 

    Soudain, j'entends une voix, lointaine :  
    "Debout! Monsieur, faut vous lever maintenant!"

    Le beau ciel bleu disparaît laissant place à une nuit froide, la mer aussi disparaît au profit d'un caniveau, par contre je suis toujours nu, a en croire les petits rires que j'entends venir des badauds alentours.
    Tentant encore une ou deux brassées j'aperçois devant moi, JC, le lapin mauve me 
    regardant, un air triste sur sa p'tite frimousse, il me fait un dernier coucou avant de disparaître à son tour... 

    Putain, c'était quoi cette aspirine !


    votre commentaire